A nos électeurs et électrices, et aux médias locaux et régionaux.
Le gouvernement a fixé au 28 juin prochain la date du second tour des municipales, si les conditions de tenue de l’élection étaient réunies.
Ce que nous enseigne la crise sanitaire
La crise sanitaire que nous traversons nous rappelle la fragilité de notre société, basée sur la mondialisation des économies, la surexploitation de la nature et de ses ressources conduisant à des pandémies de plus en plus fréquentes et meurtrières. Les politiques d’économies à tout crin notamment en matière de santé ont conduit aux désastres sanitaires que nous savons. Les conséquences en sont douloureuses pour toutes les victimes de ce virus, leurs familles, et pour tous ceux qui se retrouvent engagés à le combattre. Cela met en évidence le manque d’autonomie de notre pays, sur le plan industriel comme alimentaire. Le confinement a encore creusé les inégalités sociales et renforcé le besoin de solidarité, deux axes sur lesquels nous pouvons agir.
La crise souligne l’impasse que représente la logique d’austérité budgétaire menée depuis trop longtemps dans nos services publics, dont nos hôpitaux et nos personnels de santé souffrent gravement aujourd’hui alors qu’ils dénoncent ce phénomène depuis plusieurs années. Toutes les promesses gouvernementales censées y remédier arrivent bien tardivement, et ne nous paraissent guère crédibles au vue des orientations de la République en Marche.
La situation n’autorise plus les petits calculs et les promesses électoralistes.
Dès le soir du premier tour, la liste « le Bon Sens » nous a proposé une fusion au deuxième tour, avec comme seule ambition de battre madame Fort. Nos demandes de détails sur le programme et les candidats de cette possible liste commune sont restées sans réponse jusqu’à la dernière minute. La proposition détaillée n’était pas sérieuse, sur aucun plan, révélant l’absence de réelle volonté de faire cette union.
Comment accorder de toute façon notre confiance à une tête de liste assez ambitieuse pour changer de camp et d’idées selon le sens du vent ?
Hier candidat à l’investiture Macroniste pour devenir député, aujourd‘hui autoproclamé champion des gauches et écologiste de dernière minute pour devenir maire, et demain ?
Le Bon Sens a même tenté de nous discréditer en faisant courir la rumeur délirante d’un rapprochement de notre liste avec celle de Mme Fort : il va de soi que nous n’avons rien en commun avec madame Fort, qui en tant que députée et maire doit assumer un lourd passif, une politique destructrice depuis des décennies de nos services publics, de notre cadre de vie naturel et de l’activité locale.
Notre collectif citoyen est riche de plus de quatre-vingts personnes, pour la plupart engagées depuis plus de six mois afin de changer notre ville, avec de nouveaux arrivants pendant ce confinement. Nous avons passé du temps pour réfléchir, dialoguer, chercher, et enfin proposer cent-vingt mesures. Cette énergie investie, ce travail de longue haleine et ces idées ambitieuses, nous n’allons pas les brader par opportunisme électoral. Nous ne ferons pas partie d’une majorité bancale, fragile, et vide de sens. Une telle expérience impliquant monsieur Moinet et bon nombre de ses colistiers s’est déjà produite entre 2008 et 2014, se concluant dans un véritable chaos qui a permis le retour de Marie-Louise Fort.
Nous préférons encore une opposition entière et sincère, s’inscrivant dans la durée avec toutes les Sénonaises et les Sénonais.
Urgence à agir pour la planète et les humains : adaptons notre territoire aux défis d’aujourd’hui !
Le réchauffement climatique, lui, ne s’est pas arrêté pendant le confinement, et nous impose plus que jamais de porter les idées qui sont les notres depuis le début de cette campagne municipale à Sens :
· Prise en compte des phénomènes écologiques actuels : nécessité de préserver les écosystèmes et leur diversité, de réduire l’empreinte carbone et de favoriser l’économie locale et circulaire.
· Augmentation de l’autonomie alimentaire de notre ville avec une Ceinture Verte de Maraîchage Bio fournissant les restaurations collectives en circuit court.
· Urgence de mettre en place une Réserve Communale de Sécurité Civile et de reprendre intégralement le DICRIM (Document Intercommunal sur les Risques Majeurs), en y intégrant le risque alimentaire.
· Besoin de solidarité pour nos populations les plus fragiles et lutte contre les inégalités sociales.
Ces idées, nous avons été et nous sommes toujours les seuls à les porter à Sens. Partout ailleurs, au-delà d’un verdissement de façade, ce sont des logiques d’un autre temps, contraires à l’avenir de notre territoire, misant notamment sur un développement effréné sans considération de notre environnement, sans souci de notre qualité de vie, sans réflexion de long terme, qui ont été avancées.
Nos idées pour une ville écologique, solidaire, et démocratique, sont plus que jamais d’actualité, c’est pourquoi nous serons présents au second tour.
Voter « Sens – Ecologie et Solidarité », c’est se donner une chance pour notre ville
Nous remercions de tout cœur toutes les Sénonaises et Sénonais qui nous ont fait confiance en votant pour nous dès le premier tour. Grâce à vous, notre liste citoyenne qui portait pour la première fois à Sens un projet sincèrement écologiste et solidaire, composée de nouveaux venus en politique, a pu se qualifier au second tour.
Nous invitons toutes celles et ceux qui partagent notre volonté de faire avancer la ville, nos idées, nos préoccupations et nos valeurs, à nous soutenir massivement lors de ce second tour des municipales le 28 juin en votant « Sens – Ecologie et Solidarité », pour une ville écologique, démocratique et solidaire où il fait bon vivre.
Nous sommes nombreux à penser que la crise actuelle doit s’accompagner d’une orientation nouvelle de nos sociétés. Nos 120 propositions, justement, relèvent ce défi. Elles sont sans aucun doute la plus belle ambition possible pour notre ville. Cela dépend de nous tous et de notre mobilisation.
Rien n’est joué, ensemble, donnons sa chance à Sens !
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