Notre liste citoyenne Sens - Écologie et Solidarité était représentée ce samedi matin par Jerome Thiriet (LFI) pour assister à une réunion publique menée par le conseil régional de Bourgogne / Franche-Comté venu à Sens expliquer devant une forte assemblée comment il comptait améliorer le sort des navetteurs.
Les usagers Sénonais navetteurs vivent depuis des années un calvaire : retards, places en nombre insuffisant et absence totale de considération. Les retards ont un impact énorme sur le quotidien des travailleurs à tel point que certains employeurs parisiens refusent d'embaucher des habitants du Nord de l'Yonne.
Malheureusement, personne n'a vraiment été convaincu par les promesses et arguments de la Région. Il suffit d'entendre un Directeur Régional de la sncf parler de "clients", de "flux" ou de "rationalisation" pour comprendre que la sncf est devenue une entreprise guidée par le seul souci de la rentabilité.
L'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire, mise en oeuvre en Bourgogne Franche-Comté, imposée par l'union européenne continuera de détériorer le service à l'instar de l'énergie ou des autoroutes.
Il faut un investissement massif dans le ferroviaire , la fin de la territorialisation régionale et une SNCF sous monopole d'État.
On le voit bien, le calvaire des navetteurs est la conséquence de l'abandon des services publics et la recherche de la rentabilité au détriment des usagers.
La Majorité municipale de la ville de Sens LR et l'extrême droite Rassemblement National font mine de s'intéresser localement au triste sort des navetteurs quand leurs programmes nationaux faits de baisses d'impôts pour les plus riches et de réduction des dépenses publiques sont précisément les causes du sous investissement ferroviaire.
La majorité municipale LR s'affole aujourd'hui de la situation des navetteurs Sénonais alors qu'elle est aux manettes depuis des années. Cet intérêt soudain s'explique par des choix d'investissements importants de M. Paul-Antoine de Carville devant être absolument compensés par l'arrivée d' une classe moyenne supérieure et aisée parisienne (Cf: conseils municipaux du débat d'orientation budgétaire et vote du budget 2023) entraînant une hausse des loyers et du foncier qui profiteront aux grands propriétaires de la ville et aux agents immobiliers au premier rang desquels certains adjoints municipaux.
La majorité municipale a fait le choix de gentrifier la ville, détruisant plus de logements sociaux qu'elle n'en reconstruit, la chasse aux pauvres de M. De Carville se heurte aux difficultés de la SNCF à proposer un service de qualité à ses usagers parisiens.
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